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FRANCE 3 AQUITAINE : LA COTE D’ALERTE

Le Gave de Pau déborde, et c’est le BRI de Bordeaux qui prend l’eau ! Le 19 juin alors que tous les medias de France titraient sur les inondations dans le sud-ouest, l’Antenne de France 3 Aquitaine a décidé de monter une édition spéciale de la locale de Pau présentée en direct de Bordeaux !

Bateau en mer

Hissez-haut !

A la barre d’un JT régional logiquement consacré en grande partie à ces intempéries, le présentateur a donc maintenu le cap pour assurer en studio l’édition spéciale béarnaise. Sept minutes de reportages et d’interviews en duplex avec pour seul équipage l’effectif réduit de la locale de Pau Sud Aquitaine. Effectif réduit car avec un rédacteur malade et non remplacé, ce sont seulement deux équipes et demi qui ont fourni images et interviews pour toutes les éditions pendant qu’à Bordeaux une équipe complète et désoeuvrée regardait tomber la pluie toute la journée…

D’où vient l’impression désagréable que cette rédaction bordelaise rame à contre courant ?

Pourquoi aucun renfort bordelais n’a-t-il été dépêché sur place pour soutenir les équipes de Pau et enrichir le contenu du journal régional ?

Pourquoi un rédacteur palois malade n’est-il pas remplacé alors que l’actualité exigeait une présence renforcée ?

Pourquoi la locale Sud Aquitaine n’est-elle pas assurée depuis Pau alors que les moyens de direct étaient sur place ?

Pourquoi enfin tous les cadres du BRI sont-ils en séminaire tout l’après-midi de l’autre côté de la cour de France 3 Aquitaine alors que l’actualité demande plus que jamais leur présence au sein de la rédaction ?

Entre désorganisation et improvisation, les journalistes de la rédaction ont atteint la côte d’alerte de l’exaspération. Caporalisme en guise de dialogue, suivisme du quotidien régional pour toute ligne éditoriale, dysfonctionnements permanents sous couvert de planification soviétique et de chasse à l’ETP.

Le bateau tangue, les voies d’eau sont nombreuses… Le ou la futur(e) rédacteur(trice) en chef devra avoir le pied marin car la rédaction de France 3 Aquitaine à la dérive semble vraiment mal embarquée.