Trois heures épouvantables,
  Trois heures inacceptables,
  Trois heures irréparables,

C’est ce qui a conduit le 26 avril dernier l’une de nos collègues, une salariée de France Télévisions, du statut de personnel reconnu et apprécié à celui de patient entre la vie et la mort dans un service de réanimation parisien.

Epuisée par une vacation interminable qui la conduisait chaque fois de l’aube aux éditions de la mi-journée, une matinée couronnée d’une mise sous pression par un cadre d’édition, notre collègue a fait un accident vasculaire cérébral sur son lieu de travail.

Trois heures épouvantables, trois heures inacceptables, trois heures irréparables, c’est le temps qu’il a fallu entre la déclaration de son accident et sa prise en charge par des services médicaux dignes de ce nom, le SAMU.

Entre-temps, que s’est-il passé ? Des collègues dépassés car ils ne sont pas médecins ?

Un encadrement défaillant, obsédé par sa mission à remplir plus que par le bien être des personnels ?

Épouvantable !

Des services de sécurité impuissants du fait de la réglementation de l’entreprise ?

Inacceptable ! D’autant plus qu’une décharge a été signée à la place de notre collègue « une intention suspecte de couvrir l’entreprise » dit la jurisprudence.

Un service médical qui n’aurait pas posé le bon diagnostic malgré certains symptômes ?

Irréparable !

Lors d’une hémorragie cérébrale, trois heures sans soins correspondent à 1 milliard 800 000 millions de neurones détruits, 30% du cerveau endommagé. Même sans antécédents médicaux comme notre collègue, s’en remettre est une gageure.

Aujourd’hui, l’heure n’est pas à la peine mais à la colère. Ca n’est pas la première fois que l’organisation du travail, son rythme, son climat social, provoquent des dégâts sur ses équipes.  FO France•tv a recensé au moins trois autres cas problématiques. Pas la première fois que les services de sécurité se montrent impuissants. Mais c’est la première fois qu’un accident si grave se produit dans nos locaux. Mieux valait faire un malaise à l’extérieur qu’à France Télévisons, notre collègue aurait peut-être été prise en charge plus rapidement.

1 réflexion au sujet de «   Trois heures épouvantables,</br>  Trois heures inacceptables, </br>  Trois heures irréparables, »

  1. MOI AUSSI J AI ETE VICTIME D UN MALAISE AU SEIN DE FRANCE TELEVISION C ETAIT EN 2007 J ETAIS PIGISTE
    POUR TELEMATIN EN HORAIRE DU SOIR 17H 1H DU MAT OR CE JOUR LA UNE RESPONSABLE DU PLANNING ME MET DEVANT UN ORDINNATEUR QUE JE NE CONNAISSAIS PAS ? JE VOUS RAPPELLE QUE J AI EU 19 FORMATIONS POUR FRANCE 2 JE LUI FAIS PART DU PROBLEME OR ELLE NE VEUT RIEN SAVOIR !!!
    je decide d avertir les journalistes du problème et que je n ai jamais utiliser cet ordinateur!!!je commence me sentir mal j appelle une de mes amies qui me conseille d aller a l hopital elle me conseille egalement de me faire accompagner par un pompier!!! a l hopital l interne me prend la tension et declare que j ai 26 DE TENSION IL ME FAIT UN MOT POUR LA TELE ET JE NE VEUX PAS PASSER LA NUIT A L HOSTO!!!AYANT UN ANIMAL A NOURRIR!!!je suis allee aux prudhommes car je n avais plus d argent juste 400 EUROS PAR MOIS!!!j ai gagne le proces car la tele ne m a plus jamais employer alors que j y travaillais depuis 12ANS

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