Salaires, budget et mauvaises pratiques : Retour vers le Futur !

Le mépris de la Présidence de France Télévisions pour ses personnels n’a pas de limite.

Le mépris pour les personnels exprimé par la direction lors de la NAO 2025, ainsi que la claque que notre gouvernance s’apprête à mettre à notre actionnaire au prochain conseil d’administration, sont la preuve que nos dirigeants ont décidé de nous embarquer tous dans un suicide collectif.

Le mépris de la NAO

Comme raconté ici :  Ni grives, ni merles…des miettes insultantes
Et là : Faute de grives… avec une NAO indigente, FO plaide pour l’augmentation générale, nos experts de la direction de la rémunération n’ont rien compris à la gravité de la situation.

Pas d’argent pour la promotion des salariés méritants

Pas d’augmentation générale des salaires

Pas d’argent pour les productions internes

Pas d’argent pour les magazines internes en régions

Pas d’argent pour développer la Radio en outre-mer

Avec un budget indigent, une seule mesure forte aurait été justifiée : l’augmentation générale à la hauteur de la proposition de FO.tv. L’entêtement et l’amateurisme de nos spécialistes ont préféré choisir le saupoudrage clientéliste, notamment avec des « primes exceptionnelles ». Mais au final, personne ne sera servi, car il s’agira de l’opacité totale, comme chaque année.

La claque à l’actionnaire

50 % de plus pour « les producteurs amis » privés

2,6 millions d’euros pour un film woke : Les Trois Mousquetaires au féminin, un bide dans les salles

700 000 € pour un documentaire signé BHL, un énorme flop en télévision

4 000 € par mois pour les cadres supérieurs porteurs de carte corporate. Prêts jamais remboursés, cadres jamais sanctionnés

Quand il s’agit des copains, des amis, des obligés, tout est permis.

C’est ça, la gestion en mode « France Télévisions n’en fait qu’à sa tête ».

L’argent du contribuable est dilapidé sans aucun contrôle. Alors que la Présidente disait : « Chaque centime dépensé à FTV doit être justifié, car c’est de l’argent public ! ». Quant à l’actionnaire, qui en décembre dernier a exigé que le budget soit revu sans déficit pour le prochain conseil d’administration (2e semaine de mars), « qu’il s’occupe de ses affaires ! ». Pas de chance pour le personnel, « les affaires » de l’actionnaire sont aussi les nôtres.

10 ans de dérive financière, 10 ans de matraquage social,
10 ans d’impunité pour les mêmes profiteurs.

Voilà le résultat. Savez-vous que, pendant qu’on nous demande de nous serrer la ceinture et de regarder vers la sortie, notre directeur des programmes et des antennes a levé le pied récemment ? Eh oui, passe-t-il son temps à démarcher les producteurs pour sa carrière d’après ?

Et les salariés dans tout ça ?

Aujourd’hui, avec des montants dérisoires pour les promotions et des NAO tronquées, c’est tout le petit personnel méritant, exigeant, professionnellement engagé qui paie l’addition. Ça suffit !

Pour FO.tv :

Tous ceux qui ont vécu et vivent encore sur le dos de l’entreprise doivent être sanctionnés. Et ce ne sont pas la révision des règles liées à la carte corporate ou aux frais de mission qui viendront renflouer nos caisses ou nos salaires. Ce ne sont pas les contrats léonins qui seront dénoncés pour enfin opérer une saine gestion de l’entreprise. Ce ne sont pas les périmètres gérés comme des poulets sans tête par des directions affolées par les perspectives catastrophiques de tout cela qui vont se redresser.

Il y a neuf ans, on nous annonçait une transformation douloureuse mais salutaire pour France Télévisions.

Neuf ans plus tard, c’est retour à la case départ, mais en pire.
Un futur bien sombre…

1 réflexion au sujet de « Salaires, budget et mauvaises pratiques : Retour vers le Futur ! »

  1. Il y a 9 ans je tirais , malheureusement en catimini et de façon quasi clandestine , ma révérence … et rien n’a changé comme si le temps s’était figé …. quand je lis les comptesyrendus des CSE et des RP j’y retrouve toujours les mêmes thèmes , les mêmes questions, et toujours les non-réponses de la direction et cerise sur le gâteau il n’y a plus les fouineurs enquiquineurs du CHSCT pour soulever les problématiques les plus criantes des conditions de travail ….

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