L’incompréhension des salariés
liminaire FO au CSE Central

Le siège n’existe plus.

C’est maintenant la maison J.P Elkabbach qui va accueillir les salariés.

Qui a pris la décision ? Drôle de baptême ! 

Qui peut baptiser ? Saint Jean le Baptiste ? La Présidente de France Télévisions ?

Qui est légitime ? Le Président de la République ?

Ce dernier veut redonner la parole au peuple par une réforme de la constitution.

Alors pourquoi ne pas demander l’avis aux salariés, comme l’a fait notre section syndicale ? 

Notre sondage est pourtant éclairant.

Comme l’éducation de l’encadrement et les décisions au sein de notre entreprise de service public, les décisions viennent d’en haut !

Où est l’entreprise libérée prônée depuis plusieurs années par le syndicat Force ouvrière ?

Monsieur le Président de la République a évoqué Albert Camus dans son discours.

Pourquoi ? Une simple évocation au soleil brûlant de la Méditerranée…

La Présidente ne s’est même pas exprimée, c’est élégant, c’est quand même la patronne de notre entreprise !

Le syndicat Force ouvrière vous annonce solennellement et pas sur un coup de tête, que notre petit bureau du deuxième étage  de la maison J.P ELKABBACH sera inauguré au nom de Léon JOUHAUX, prix Nobel de la paix et fondateur de Force ouvrière.

Bien sûr, Madame la Présidente, vous êtes la première invitée à la pose de la plaque d’inauguration avec tous les travailleurs.

1 réflexion au sujet de « <b>L’incompréhension des salariés</b><br> liminaire FO au CSE Central »

  1. Voilà qui est bien envoyé !
    Cette ‘inauguration’ d’hier en grandes pompes (funèbres) aurait mérité le rappel de l’apostrophe de J-P Elkabbach à un invité,  » Vous n’avez pas honte ? » , adressée – en retour – à la PDG aux ordres ; sans avoir tenu compte des malversations et détournements des fonds publics signalés par La Cour des Comptes, et la toute première fois qu’un Président a été viré par son personnel dans l’histoire de la télévision française. Triste record….
    Cette amnésie en devient Indécence. Pour paraphraser Talleyrand « c’est plus qu’un crime, c’est une faute ».
    Au moins l’intiative de F.O de rappeler Léon JOUHAUX vient-elle comme un rappel térébrant. MERCI !

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