France Info, pas juste l’info…, l’info ajustée

Communiqué intersyndical

Ou plutôt rétrécie, voire même supprimée. Dimanche 30 juin 2024. Dimanche 07 juillet 2024.

Ne cherchez pas sur le Canal 27 il n’y aura aucune soirée électorale maison et le lendemain, pas la peine d’aller gonfler l’audience de la chaîne, elle n’aura rien de plus spécifique à proposer pour compenser cette absence.

« Il ne s’agit pas de faire des économies » assure-t-on sans trembler, c’est un choix assumé, qui permettra même aux équipes « de souffler un peu ! ». 

De qui se moque-t-on ? 

Au passage, les journalistes de franceinfo, qui auraient pu contribuer à une soirée sur leur propre chaîne, sont mis à disposition de France 2… Mais alors qui sont les apprentis sorciers de « l’info discontinue » ? 

Ce sont ceux qui, incapables de gérer une antenne, fonctionnent par à-coups mois après mois pour changer l’organisation, la ligne, la grille.

Une gouvernance qui s’illustre depuis de nombreuses saisons désormais par son amateurisme tant éditorial que social cf.  https://fo-francetele.tv/franceinfo-la-derive/.

Autant de non-décisions destructrices alors que par le passé, avec moins de moyens mais plus d’audace, franceinfo a pu faire la fierté du service public avec une émission réalisée en direct en Ukraine, en plein cœur du conflit, nourrie de reportages maison ? 

Diriger, c’est prévoir et gérer

La direction de franceinfo disposait de toutes les ressources pour assurer les deux soirées électorales. C’était une question d’arbitrage interne à la chaîne entre le nécessaire et le superflu. L’utile et l’inutile.

Et si découragement il y a, il est de la seule responsabilité de la direction de franceinfo et de son comportement, tout comme de ses choix éditoriaux et organisationnels désastreux responsables d’une immense perte de sens. 

Non, les journalistes ne sont pas démobilisés ! C’est la direction qui les démobilise.

Non, ils ne demandent pas à être mis sur la touche un pareil soir ! C’est cette direction qui les met sur la touche. 

Alors chiche, dans ces conditions, autant y aller jusqu’au bout et réfléchir sérieusement à cesser le travail pour que la direction accepte enfin d’entendre les autres solutions que nous avons à proposer.