L’équipe projet CAMPUS nous promène, nous traîne dans ses rêves.
Il nous semble clair que depuis le début, contrairement à ce qu’elle avance, cette équipe sait très bien ce qu’elle veut faire des employés de Malakoff.
À chaque nouvelle réunion, un service de Malakoff qui ne devait pas changer, change un peu.
À chaque nouvelle réunion, un service « épargné » depuis le départ est soudainement évoqué comme devant s’adapter, s’incliner pour le bien de FTV.
Il leur reste deux ans pour le faire plier voire disparaître en le diluant dans l’acide du Siège tout en continuant à nous affirmer le contraire les yeux dans les yeux.
Une (dé)formation professionnelle a fait perdre, à cette équipe projet, le goût d’un précepte de base que nous cultivons toujours à Force Ouvrière Malakoff, celui qui consiste à s’adresser à tout le monde de la même façon, sans jamais le prendre pour une cruche.
Et ce, quelle que soit sa fonction, quel que soit son rang, quel que soit son métier, quel que soit son groupe.
Parler pour se faire comprendre sans présumer de rien.
Sans ménagement parfois, « une vérité qui fait mal vs un mensonge qui console ».
Ce précepte-là, que toute bonne éducation inculque, l’équipe projet de campus ne l’a jamais appliquée.
La réorganisation de Malakoff a permis de nous faire tous rentrer dans des cases. Des catégories.
Leur mâchant le travail, cette réorganisation, dont la gouvernance a largement tiré parti, a été une super bonne base pour créer des castes.
Deux castes : nos dirigeants toutes/tous, à une exception près, issus de la même formation et nous, la caste des « petites mains ».
En cela nous sommes tous « techniciens ».
Mais ils se trompent en pensant que notre catégorie est plus bête que l’autre, qu’elle est plus facile à dissoudre dans « la synergie » dite « logique » : nous sommes plus nombreux, nous sommes ceux qui leur permettent de montrer leurs idées, nous sommes ceux qui les font vivre et exister.
La consultation, la démocratie participative et ce qu’ils entendent par « le dialogue social », tout ça est à l’image de ce qui se passe dans notre pays.
Plaignez-vous que ce qu’il reste de votre travail n’est plus motivant car de plus en plus difficile à faire correctement faute de moyens et… vous ne l’aurez plus ! Vous n’êtes pas satisfaisants !
Vous êtes des geignards ! Des rabat-joies ! Vous ne comprenez rien à ce que votre entreprise attend de vous !
Si cela est valable pour toutes les entreprises ayant une mission de service public dans ce pays, c’est aussi le cas chez nous.
Or, quelle est aujourd’hui la mission de service public rendue par Studio Outre-mer ? Un service nécessaire rendu aux français des pays Outre-mer ?
C’est ce que nous pensons encore à FO Malakoff !
Alors défendons cela !
D’une seule voix !
Défendons notre particularisme !
Ayons leur mépris comme stimuli !
Et organisons nous pour la riposte.
L’équipe FO Malakoff
Pour Malakoff, campus 2025 se traduit par la vente de son bâtiment et la mutualisation d’une grande partie de ses équipes techniques qui vont donc quitter le pôle outre-mer et dépendre en 2025 de la DRM et de la Fabrique. Notre collectif qui date de RFO est en grande partie dissous dans le bâtiment MFTV et ses services mutualisés. C’est comme ça qu’il faut interpréter l’expression .
C’est nous que tu traites d’acide ????
Que nenni Olivier l’acide c’est la direction