Encore un nouveau capitaine pour de nouvelles aventures. Mais cette fois, Walles Kotra, fraîchement arrivé à la barre de Malakoff, nous indique qu’il veut virer de bord et mettre le cap sur un pôle Outre-mer en renforçant l’union entre les 1ères et France Ô.
Pour ce faire, une première mise à l’eau consistera à dédier une journée à chaque station ultramarine, à travers des magazines, des documentaires, des fictions…
Pour mettre en place sa nouvelle politique, il a martelé que tout le monde serait mis à contribution en utilisant la métaphore de la pirogue. Nous n’avons pas manqué de rappeler qu’il y avait cependant plus de barreurs que de rameurs, et que certains timoniers ne comprenaient pas ce changement de cap. Chargés de transmettre les ordres et de veiller sur les passerelles, certains semblent cependant ne pas percevoir les bons signaux. Mais le capitaine de la pirogue est clair : les mutins devront quitter le navire.
Walles Kotra a fait la révision des effectifs, a entendu les malaises et inquiétudes du personnel. Il nous a clairement signifié qu’il va falloir changer nos mentalités. Et l’équipage, pour gagner la course, doit apprendre à vivre ensemble.
Dans sa malle, la réorganisation du bâtiment Malakoff, qui pourrait devenir la 10e station. Pour ce faire, de nombreux projets sont déjà à l’étude : des magazines culturels, politiques, musicaux, et début janvier, en prime time, une quotidienne de proximité.
Parés à virer ?
Il va falloir ramer et peut-être même rafistoler les voiles… L’avenir n’est plus à la boussole, au compas et au sextant mais au GPS, tablettes, smartphones, etc. Le capitaine nous a clairement indiqué que le numérique n’est plus une option si on veut passer les écueils et arriver à bon port.
À FO, nous considérons que le personnel de Malakoff et les stations d’Outre-mer ont déjà traversé de nombreuses tempêtes et des cyclones d’une rare violence. Si on pouvait éviter les quarantièmes Rugissants…
Pour reprendre l’image du capitaine, nous espérons ne pas avoir à trop écoper, et surtout ne pas nous échouer, ce qui pourrait définitivement casser le moral des salariés, cette fois.
Info de dernière minute : la capitainerie annonce déjà qu’une partie du budget de la Communication pour l’Outre-mer a été supprimée. Le chenal a perdu ses balises. SOS. Il va falloir ouvrir l’œil et recenser les gilets de sauvetage.
Paris, le 14 juin 2016