Complément de liminaire FO au CSE Réseau
L’équation est compliquée : avec la baisse des dotations alors que les missions et les besoins restent importants, l’entreprise se retrouve donc face à des injonctions contradictoires. Où réduire, pour réussir le bon accomplissement de nos missions, tout en respectant aussi les équilibres malgré les baisses budgétaires imposées ?
S’il est un sujet où il est important de ne pas réduire, c’est bien le développement du numérique. Avec un constat clair et partagé : il y a besoin de faire davantage qu’aujourd’hui.
Ce constat a notamment été effectué en Lorraine, concernant la production de modules vidéos. Produire davantage, c’est le ressenti de nombreux salariés qui souhaitent pouvoir s’impliquer dans ce développement : c’est pour cette raison que les représentants du personnel lorrains ont porté cette demande en instance en mars dernier. Cette demande, la direction l’a très bien entendu puisque, quelques semaines après, le 22 avril, elle organisait une réunion avec tous les salariés intéressés, afin de voir comment la mise en œuvre de cette montée en puissance pouvait s’effectuer.
Cette réunion a eu un grand succès. La salle était pleine, et pas assez de places assises pour tout le monde !
Et qu’en est-il sorti ? L’idée était bien que ce ne soit pas un « coup d’épée dans l’eau » et qu’il se passe donc quelque chose de concret. C’est ce qu’il va se passer : la direction a proposé la mise en œuvre d’une période de test. Axée sur la certitude de l’engagement de moyens durant ce test, en l’occurrence la planification d’un monteur dédié au numérique et l’assurance qu’il y ait 4 journalistes dans l’équipe web. Elle ajoute à cela un accompagnement par des formations afin de permettre que les personnels intéressés soient mieux familiarisés avec les codes du numérique.
D’abord envisagé pour juin, ce projet est finalement prévu pour la mi-septembre, pour une durée de 3 semaines, avec donc comme ADN la certitude de moyens au rendez-vous, afin de pouvoir passer de la production de 1 ou 2 modules par semaine à au moins 1 module par jour.
C’est donc une bonne nouvelle, et on ne comprend pas trop pourquoi certains ont voulu faire croire la semaine dernière que l’ADN de ce test allait être le non-respect des accords. Certes, à un moment a été évoqué la possibilité de montage via CapCut, mais en Lorraine, c’était loin de constituer l’essentiel du projet.
A la différence d’une précédente expérience effectuée voici quelques mois à Montpellier, où là, CapCut était clairement LE sujet à tester. Et là, bizarrement, les mêmes qui ne veulent pas de cela en Lorraine ne se sont jamais exprimés pour dénoncer ce « non respect des accords » à Montpellier.
Alors, est-ce que CapCut est un non-respect, ou pas ? Est-ce que l’on peut considérer cela comme du montage, ou pas ? Cela méritera une clarification, mais nous le redisons, cela n’est pas le sujet majeur dans le test prévu en septembre.
Pour FO, c’est donc une excellente nouvelle qu’il puisse voir le jour : car il répond aux attentes !
Notre principale inquiétude est surtout pour l’après : pour réussir à garder cette dynamique et ne surtout pas retomber sur le rythme actuel !
Voilà qui nous ramène au sujet d’aujourd’hui, dans un contexte de compression des effectifs. Et si cela va être testé en Lorraine, le besoin est vrai partout : s’il y a un secteur où il ne faut pas baisser les moyens, c’est bien le numérique.