Une entreprise assure son équilibre économique et social en se développant et grâce à une politique sociale forte. Les IRP participent à cette politique… Par le dialogue, elles sont le relais entre les salariés et la direction et participent ainsi à la bonne marche de l’entreprise.
Les dispositifs de prévention des risques professionnels ou de régulation sociale sont actuellement d’un bon niveau. Pourtant, la direction de France Télévisions s’apprête à réduire fortement le nombre d’élus et ainsi amoindrir le travail d’expertise et de service aux salariés.
Avec le nouveau CSE (Comité Social Économique qui fusionne CE, DP, CHSCT), l’employeur peut, par accord, mettre autant de moyens qu’il le souhaite. Si France Télévisions veut un dialogue social de qualité face aux défis qui nous attendent dans les années à venir, l’entreprise doit aller plus loin que ce que les ordonnances prévoient au minima.
La synthèse de la DDSQVT concernant les dossiers instruits en matière de discrimination ces cinq dernières années fait apparaître que les IRP sont très souvent sollicitées, parfois plus que l’encadrement. Preuve que les directeurs ne peuvent pas tout.
Si la direction poursuit dans le « toujours moins de dialogue, toujours moins de moyens, toujours moins de compréhension, toujours moins de justice », demain, qui alimentera, animera les commissions économiques, nouvelles technologies, formation, égalité entre les femmes et les hommes ? Qui fera ce travail d’information, d’analyse, de propositions qui visent à rendre l’entreprise plus équilibrée et donc plus efficiente ? L’entreprise palliera-t-elle ce déficit de représentants du personnels et de moyens par de nouvelles strates de direction?
Face à ces enjeux stratégiques majeurs, FO demande à la Direction de satisfaire aux exigences d’une entreprise moderne qu’est France Télévisions en se dotant d’IRP dignes de ce nom, en innovant par un dialogue social performant, apaisé et serein.