Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a rejeté, mercredi 24 septembre, la réclamation d’Yves Jégo, président par intérim de l’UDI. L’ancien ministre exigeait de France 2, pour les candidats de l’UDI qui se présentent actuellement à la présidence de son parti, un « traitement équivalent » à celui de Nicolas Sarkozy, interviewé pendant plus de 45 minutes en prime-time dans le JT de 20 heures.
Mais selon le CSA, il s’agissait d’une émission « à caractère exceptionnel ». Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel explique ne pas être chargé de la « responsabilité éditoriale de la chaîne », ni « du pluralisme » dans « la couverture médiatique des procédures internes de désignation des dirigeants des formations politiques.«
Concernant l’équilibre des temps de parole, le CSA retoque également Yves Jégo. Le conseil affirme cependant « que les représentants de l’UDI se sont exprimés environ 13 heures 30 minutes (…) contre environ 340 heures pour ceux de l’UMP » sur les chaînes de télévision généralistes et d’information en continu, mais que pour « France 2, le décompte provisoire (…) ne traduit pas de déséquilibre manifeste au regard de la représentativité respective » des deux partis.
A la fin de sa lettre, un peu comme un lot de consolation au plaignant, le CSA explique « demander à Rémy Pflimlin de veiller aux possibles dérives ».