C’est ce que la direction de Campus demande aux salariés. Une première journée à blanc a eu lieu le 19 juin pour la réalisation de deux JT et un hebdo, ce fut un échec. Une deuxième journée était organisée le 21, deuxième échec. Il faudrait alors plus que de l’imagination pour y croire puisqu’il faudrait être débile, incompétent, néfaste pour se dire que « oui oui ça va le faire ». Tous les paramètres de l’échec sont réunis. Les membres de l’équipe Campus ont pensé qu’ils pouvaient simuler les compétences de tous les professionnels qu’ils représentent et se sont convaincus que c’était vrai en se permettant de prendre pour des imbéciles ceux qu’ils représentent : « imaginez que ça va marcher ! »
Depuis des dizaines d’années aucun salarié, en France, n’attend plus de son manager qu’il sache faire le travail qu’il lui demande, alors laissez-nous travailler et donner notre avis.
Nouveau système, nouvelle organisation, nouveau site, nouvelle régie. 2 mois de formation sans réalité, sans réel lien avec la réalité de l’antenne. Rien de branché, pas d’habillage, apprendre à faire semblant avec du faux.
Nul besoin d’imagination en réalité : les professionnels de la fabrication de Malakoff qui connaissent leur métier, l’exerçant depuis des années, en maîtrise totale, savent travailler dans la difficulté, l’urgence et sont mis là dans une difficulté, une urgence due à l’incompétence de l’équipe Campus qui lui répète depuis TROIS ANS que tout va bien se passer. Un fiasco total que ces deux « journées à blanc » qui n’en étaient pas.
Est-ce que l’équipe Campus et la direction de Malakoff ont reçu la directive de nous faire foirer notre arrivée à MFTV ? C’est la question que beaucoup d’entre nous se posent.
Pas de filet donc pour le 25 juin !
Cessez de vous mentir, arrêtez ce déni autoritaire qui nous entraine dans un suicide collectif : « imaginez que ça va marcher » quand tout est foireux, faut vraiment être désespéré pour dire une chose pareille.
Il nous importe de réussir et de remplir nos missions.
Force Ouvrière Malakoff excédé.