LIMINAIRE AU CSE RÉSEAU•3
Nous voilà quasiment à la veille du 4 septembre ! Le projet Tempo va devenir réalité dans moins d’une semaine, et ce malgré les différentes alertes en CSE, dans les instances de proximité et les communications des organisations syndicales. Parmi les éléments les plus marquants de cette info consultation, il y a eu en juin dernier la restitution de l’expertise du cabinet 3E Acante, mettant en avant des préconisations destinées à éviter des risques psycho sociaux et le risque d’un accident industriel.
Plus de 2 mois après la découverte de ces préconisations, combien ont été entendues et prises en compte ? Malheureusement très peu…
Et aujourd’hui, au vu des dernières remontées de terrain, l’inquiétude concernant l’intensité des journées de travail, la charge de travail et son impact sur la vie personnelle des salariés les plus concernés par le projet est grandissante.
Plus que jamais, nous demandons à remédier à ces problèmes d’organisation, de temps de travail et d’augmentation de charge mentale.
Nos principales revendications portent notamment sur :
- une vraie évaluation détaillée des charges des nouvelles éditions ICI
- le passage à la semaine de quatre jours pour les salariés concernés qui le souhaitent
- un focus sur l’organisation éditoriale
- du personnel supplémentaire.
Parce c’est en régions que les détails de tous ces besoins peuvent être bien évalués, en fonction de réalités qui ne sont pas exactement les mêmes d’une antenne à l’autre, FO demande donc à chaque direction de réagir au plus vite, au plus près du terrain et de prendre les décisions afin de permettre aux salariés de travailler de façon sereine. Il s’agit aussi pour ces directions de revoir leur organisation pour que les conditions de travail soient adaptées au mieux à ces nouvelles contraintes. Parce qu’il n’est pas possible de faire comme si nous ignorions totalement qu’à partir de la semaine prochaine, ces contraintes vont devenir une réalité pour certains… Tout comme il n’est pas possible non plus que les démarches entreprises souffrent d’un cloisonnement propre à chacun des projets (entre Tempo, Open Médias, Overdrive) comme s’il n’existait aucune interaction entre chacun d’eux, et alors qu’ils sont engagés en même temps.
Notre syndicat prône le dialogue social en priorité mais prendra toutes ses responsabilités quant aux réponses concrètes qui seront apportées, ou pas, dans chaque antenne.