Samedi matin, sans respecter le temps du week-end, ni celui du deuil pour notre rédacteur en chef (qui vient de perdre l’un de ses parents), certains journalistes de Lorraine ont adressé une lettre ouverte à la direction.
Ils critiquent la mise à l’antenne d’une rubrique, fabriquée par les téléspectateurs eux-mêmes, venant s’insérer dans le journal de 19h, dans lequel il est déjà bien difficile de diffuser tous les sujets produits par les équipes.
Sur le fond, il est légitime que des journalistes puissent considérer que cette chronique est mal pensée, maladroite, et n’a pas sa place dans un journal d’information.
En revanche, sur la forme, ça pose question, et FO ne s’associe pas à la démarche.
Pourquoi tous les journalistes de la rédaction n’ont-ils pas été associés à cette réflexion, alors que tous sont concernés par le sujet ?
Et pourquoi, alors que nous avons en ce moment des temps d’échanges pluri-hebdomadaires avec la direction, n’a-t’il pas été préféré de commencer par exprimer ce désaccord autour d’une table (ou plutôt d’un écran d’ordinateur, lors d’une visio) ?
Cette façon de procéder dénote un malaise dans notre façon de communiquer, alors que nous savons que la porte de nos encadrants reste ouverte, et que si nous ne sommes pas toujours d’accord, nous devons prioriser le dialogue. Alors qu’une expertise est en cours pour tenter de comprendre ce qui ne va pas sur l’antenne de Lorraine, voilà une question que les élus FO ajoutent dès à présent à la liste des points à examiner.