FO réclame l’abandon du ticket resto papier
Liminaire FO au CSE Réseau

Ce sujet est d’apparence anodine mais pourtant essentiel dans le quotidien de nombreux salariés du réseau régional : les tickets restaurants !

FO salue le passage de 8 à 10€ du montant facial de ces tickets, mais entend des remontées de plus en plus récurrentes : les restaurants sont désormais très nombreux à refuser les tickets papier.

Cela est particulièrement vrai depuis ce début d’année 2023, d’où cette nécessité d’alerter l’entreprise sur l’urgence qui existe pour basculer au plus vite vers un système à carte.

Nous savons qu’il n’y a désormais plus de problème lié au « non rendu de monnaie » car, avec la carte, chacun paye exactement ce qu’il doit. Et le solde est entièrement disponible pour les autres jours.

Parce que le service est simplifié par rapport au mode papier, nous savons qu’il est moins coûteux pour l’entreprise. Et que tous les fournisseurs se montrent même très « commerciaux » avec leurs clients pour les inciter à basculer. Alors, nous ne comprenons pas pourquoi ce n’est pas déjà fait. Et nous posons donc cette question : c’est pour quand ?

Dans l’actualité aussi, 3 points à l’ordre du jour de ce CSE suscitent une forte inquiétude : la fin des plateaux du Franay, la fin du bureau de Mende et l’arrivée d’Open Médias.

Concernant les plateaux, comment France•tv peut abandonner un mode d’organisation tel que celui que nous avons connu, et accepté de devenir dépendante d’un acteur privé pour ses émissions de flux ? Pourquoi ne pas rechercher d’autres plateaux, quitte à les aménager nous-mêmes (comme l’entreprise a su le faire à Vendargues) ? A l’heure de Campus, ne serait-il pas logique que cette activité continue à avoir lieu dans le secteur du futur campus ? Même si on comprend que ça ne soit pas évident à imaginer à proximité du pont du Garigliano, nous savons aussi que d’autres acteurs ont su aménager un plateau de taille conséquente (pour France•5 en l’occurrence) en pleine avenue de Breteuil.

Et à l’heure où les « fonds verts » deviennent de plus en plus développés et qu’il existe à France•tv un service de graphisme en temps réel, pourquoi ne pas envisager d’utiliser ainsi le plateau C (alors que, justement, il n’abritera bientôt plus le JT) ?

A l’ordre du jour aussi, l’annonce de la fermeture d’un bureau d’information de proximité, au cœur de la Lozère, à plusieurs heures de route des BRI les plus proches, et amenés à permettre la couverture de zones très reculées, nécessitant elles aussi des heures de route si on doit y arriver de Montpellier.

Au moment où l’on affirme haut et fort l’importance de la proximité, le message interpelle. Il y a la question de la distance mais aussi un autre argument : celui de la présence de France•3 dans chaque département du Réseau. Pourquoi la Lozère serait le seul à perdre une implantation ?

Dans le passé, nous avons souvenir d’une autre fermeture : un bureau situé à 30 km d’une autre implantation dans le même département ! Même si une fermeture est toujours triste, ce n’est pas exactement pareil que lorsqu’il s’agit d’un territoire aussi éloigné que Mende.

Après, il faut aussi entendre le mal être d’une équipe qui se trouve sur un territoire très isolé, sans actualité, et avec très peu de haut débit internet. Nous sommes là sur des injonctions contradictoires !

Enfin, concernant le dernier sujet, Open Médias, nous savons que l’appropriation est difficile, se fait dans la douleur. A Orléans, des personnels se retrouvent en pleurs car l’outil est beaucoup plus complexe que l’actuel, beaucoup moins intuitif, très configuré pour des besoins du Siège.

Si l’on peut comprendre qu’il y ait un intérêt à ce que ce soit le même équipement partout, nous comprenons aussi les aspects négatifs que cela peut entraîner. Là, nous sommes très loin de la marche qu’il y avait entre Joconde et l’arrivée de Mona Lisa. Et alors que nous n’en sommes qu’aux prémices, nous affirmons qu’il est encore temps de trouver des solutions et d’envisager des adaptations pour ne pas placer des personnels en difficulté.