FO FTV est contre la politique de la chaise vide et sera toujours présent pour défendre les intérêts de tous les métiers. Le journalisme lors du séminaire organisé le mardi 25/03 par la direction, comme l’ensemble des métiers de l’entreprise.
Personne ne doit avoir peur des évolutions.
On n’arrête pas les évolutions ! On les accompagne, on les encadre et on en tire profit par la valorisation des savoir-faire multiples.
Nous participerons à tous les échanges pour ne pas subir les changements à venir.
C’est plutôt l’immobilisme dans une société en mutation constante qui nous préoccuperait.
Lors de ce séminaire, nous avons pu constater que plus de 500 journalistes ont répondu au sondage organisé par la direction.
Non, FO France•tv n’appellera jamais au boycott des évolutions. Une majorité des salariés est ouverte à l’idée que nos métiers évoluent.
Une majorité trop souvent silencieuse.
Malgré l’absence de certaines OS, les nombreux journalistes, des Outre-mer, des régions, des rédactions nationales (France 2, Sport, numérique, Franceinfo) ont montré leur mobilisation en participant à ce séminaire.
Préparer l’avenir avec des garanties
La position de FO France•tv sur le journalisme est la même que pour tous les métiers qui constituent la richesse de notre entreprise et de l’audiovisuel public.
Il faut anticiper, évaluer les enjeux, les besoins puis négocier pour offrir à tous de bonnes conditions.
Seul le dialogue social est envisageable à nos yeux.
Le monde change, le journalisme doit s’adapter et ses métiers évoluer pour que les journalistes puissent faire face aux enjeux et aux missions.
Croire que tout restera en l’état, nos obligations comme nos « avantages » présumés relève de l’aveuglement.
Ceux qui ont nourri ce fantasme l’ont payé chèrement #SFP #SolidairesMaisPasSuicidaires.
Que sont devenus les chargés d’édition ? Les aides de plateau ? Et tous ces métiers d’antan (dactylos, éclairagistes chauffeurs) ? Jusqu’ici, les évolutions des métiers ont embarqué tout le monde sans « charrettes », ni plans sociaux.
L’employabilité n’est pas un gros mot
Réfléchir aux évolutions des métiers, à l’élargissement de la palette des compétences, à de nouvelles spécialisations, c’est se renforcer.
Des évolutions en partie déjà enseignées dans de nombreuses écoles de journalisme.
Nous, à FO France.tv, nous refusons que quiconque, la direction, le gouvernement ou la loi du marché, nous impose notre avenir.
Alors, pour ne pas subir, nous travaillons sur l’employabilité de chacun.
Et là encore, les premières études montrent que les salariés sont favorables aux évolutions tant que les règles sont claires, négociées et respectées.
FO demande que cet « engagement » soit accompagné par un plan de formation et même de reconversion pour les techniciens et les administratifs qui souhaiteraient enrichir l’offre d’information de France Télévisions.
Face à l’IA, l’expertise
Pour tous les métiers, journalisme y compris, l’Intelligence Artificielle générative et la Super-intelligence sont de réels dangers.
Notre planche de salut : l’expertise.
Lors de ce séminaire, nous avons vu qu’éditorialement comme techniquement, France•tv ne semble pas aborder l’avenir comme un poulet sans tête.
C’est plutôt rassurant !
Rassurant car notre Groupe FTV veut l’encadrer. Nous n’avons pas vu poindre l’hypothèse de la disparition des métiers, mais au contraire, nous avons constaté de vraies évolutions vers l’expertise des journalistes comme des techniciens.
S’aguerrir, monter en expertise, affûter notre esprit critique, maîtriser nos biais et parti-pris sont autant de compétences que la machine ne pourra jamais égaler.
Ce sont des « compétences nécessaires » car elles nous permettront de survivre et de surmonter les écueils à venir.
Avenir du journalisme, oui, mais à condition
Enfin, réfléchir à l’avenir d’un métier, se projeter, ne veut absolument pas dire renoncer.
À FO France.tv, nous défendons tous les métiers, les conditions de travail et les rémunérations.
Cela veut clairement dire que pour les métiers du journalisme, les nouvelles compétences, les nouvelles pratiques, chaque nouvelle corde à notre arc sera soupesée au prisme de la rémunération et des conditions de leur exercice.
De bonnes conditions de travail pour tous (journalistes et PTA) maintenues ou améliorées et des rémunérations qui valorisent ces évolutions sans oublier personne, ni ostracisme ni corporatisme.