Face au « malentendu« , la Direction recule

Les représentants FO ont été reçus par Laurent Guimier et Michel Dumoret vendredi après-midi à 17 heures, suite à l’Assemblée générale (AG) extraordinaire du jeudi 23 juin organisée par les SDJ (Société Des Journalistes).

La crise de confiance qui est à l’origine de cette AG a été déclenchée par l’annonce que 5 CDD ne seraient pas reconduits alors que mardi 21 juin, nos jeunes confrères journalistes s’étaient vus confirmer oralement le maintien de leurs contrats.

Cependant, cette annonce n’est pas la seule raison qui explique la tension extrême qui règne dans les rédactions de FTV à Paris.

La dégradation de la relation de confiance est multifactorielle : les demandes ininterrompues de micros-trottoirs avec des injonctions sur ce que doivent contenir les propos des passants, l’utilisation systématique des TVU alors que le timing pour rentrer est large et sans risque pour les antennes, l’utilisation désordonnée des smartphones sans cadre.

Même si la diminution des sujets en kit est effective, il reste bien des difficultés : certains rédacteurs en chef continuent d’appliquer des méthodes irrespectueuses et qui créent un mal-être quand il faudrait trouver un consensus pour travailler ensemble.

Vendredi, Laurent Guimier et Michel Dumoret ont annoncé s’être mal exprimés jeudi : ils ont parlé d’un « malentendu » et ont affirmé qu’il ne s’agissait aucunement d’un mensonge concernant la prolongation des 5 CDD.

Ainsi, l’annonce qui a été faite vendredi auprès de FO est un engagement pour les mois suivants :

  • prolongation des 5 CDD jusqu’à la fin 2022
  • embauche de 2 journalistes parmi les 16 CDD
  • davantage de reportages et moins de rediffusions pendant les mois d’été

Pour l’heure, le principe d’un vote de défiance a été maintenu.

Il est prévu que le vote ait lieu jeudi.

Les représentants FO.