Changer de direction ne résout pas les problèmes !

Un début d’année avec peu d’avancées et beaucoup d’incertitudes.

Incertitudes par rapport aux grands projets tel le rapprochement entre France•3 et France Bleu. Alors que la direction martèle depuis des mois qu’il n’y aura pas de fusion entre les 2 entités, les médias et la ministre de la Culture l’annoncent officiellement.

Qu’en sera-t-il finalement ? Fusion des 2 marques, voire carrément des 2 entreprises France TV et Radio France ? Et quelles conséquences surtout pour les salariés ? Nous sommes conscients que nous n’en apprendrons pas davantage au cours de ce CSE, mais c’est difficile à vivre.

Tout comme sont difficiles à vivre les incertitudes au sujet des transformations à poursuivre. Overdrive par exemple ! Nous savons qu’elles ont été les conclusions de l’expérimentation : l’outil n’est pas adapté à la gestion de l’actualité telle que nous la traitons dans le Réseau. 

Il suscite plus de contraintes que d’avantages. Pour autant, l’aventure ne semble pas terminée : il est envisagé de poursuivre cette expérimentation d’une autre façon. Mais pour faire quoi et avec qui précisément ? Tout cela n’est pas bien clair, et les salariés ont besoin de savoir où la direction compte les emmener.

Même constat dans cette situation d’entre deux concernant le dossier ICI et celui sur la faisabilité des semaines à 4 jours ! Déjà février, les personnels ont conscience que tous ces sujets risquent de prendre davantage de temps que prévu. 

Il y a de grands risques que les efforts soient portés par les seuls salariés : soit par une réduction du nombre de personnes sur l’activité, soit par une prise en main par la direction sur les récupérations et RTT.

Qu’en est-il de la période transitoire avec les « gardes alternées » pour le traitement du national ? Si certaines antennes se disent satisfaites et prêtes à rempiler, pour d’autres, c’est beaucoup moins évident. Dans les « petites » structures, comme à Grenoble, où il manque du monde, les personnels sont dans l’incompréhension.  Alors qu’ils n’étaient pas volontaires, ils apprennent qu’ils seront, eux aussi, amenés à contribuer à cette offre du national. Sans que leurs problèmes ne soient réglés ? Dans quelles conditions et avec combien de personnes cette mise en œuvre est-elle prévue ?

Enfin, il est un autre sujet qui fait débat : la place pour l’actualité régionale durant les JO Paris 2024. On comprend évidemment l’enjeu et le fait que toute l’entreprise soit au rendez-vous. On comprend moins pourquoi la proportion devrait être telle que les journaux en soient réduits à leur plus simple expression. Pourquoi certaines locales traditionnellement ouvertes durant l’été pourraient disparaître.

Nous savons que les décisions ne sont pas encore prises. FO appelle donc à un juste équilibre sur ce sujet. Ce qui constitue le cœur de nos missions au jour le jour doit rester préservé. La « chaîne des régions » doit rester une chaîne de proximité !