Bonne année 2022…
Liminaire au CSE Siège de janvier.

À tous les salariés, à leurs représentants au CSE, aux représentants de la direction, à monsieur le président et à Monsieur le secrétaire du CSE… Force Ouvrière vous présente ses meilleurs vœux et vous souhaite une meilleure année 2022.

L’année 2021 nous a souvent laissé un goût désagréable, nous espérons que 2022 nous apportera plus de joie, plus de compréhension mutuelle, plus de bienveillance. 

Mais bonne fin de collaboration ? Pas sûr…

Pour les 13 intermittents du CDE, 2021 s’est terminé en cauchemar. Un courrier brutal, envoyé le 30 décembre 2021, prive 8 d’entre eux de toute activité à France Télévisions et, bien sûr, des revenus qui en découlent. 

Alors 2022 s’annonce bien sombre. Même les 5 collaborateurs survivants se posent des questions sur leur avenir professionnel au sein de france•tv. La charge de travail n’a pas tendance à diminuer et le paramétrage de l’outil à l’intelligence artificielle n’est pas encore achevé.
Avec 8 collaborateurs en moins, la tension va monter d’un cran sur les disponibilités des 5 survivants.

Quel était le besoin urgent de les congédier ainsi, en pleine trêve des confiseurs ? Cette brutalité nous rappelle la fermeture du service d’illustration sonore de la rédaction nationale, il y a tout juste un an. Malgré la protestation unanime des organisations syndicales et la sidération des salariés, la méthode n’a pas été abandonnée.

La DRH prétend que les salariés concernés étaient au courant que leurs contrats allaient se terminer alors qu’ils étaient planifiés sur le début du mois de janvier ?

Ni la commission de suivi, ni le CSE n’ont été informés de ces fins de collaboration à la toute fin de l’année 2021. 

On peut parler ici de management brutal, de management toxique, à l’opposé du discours bienveillant de la DRH devant les instances.
Aucune bienveillance de la part de la DRH dont on se demande une fois encore à quoi sert ce H dans ses initiales. 

Le Covid-19 tue encore !

Le 8 janvier, Patrick Touileb est décédé. Certains ici le connaissaient bien et l’appréciaient.
Nous adressons nos pensées les plus sincères à sa famille, à ses proches, à ses collègues. Ses obsèques sont célébrées en ce moment-même à Arcueil…

Chers collègues, battons-nous, tous, avec nos moyens, contre le virus ! 

La situation sanitaire 

Le médecin du travail visitait les services de la DRM, mercredi 12 janvier pour discuter, entre autres, des mesures de protection contre la pandémie. 

Des monteurs présents ont fait part de leur agacement devant les comportements à risque imposés par certains cadres qui doivent valider les sujets. Non respect de la jauge, du port du masque, des distances, etc. 

Chez les chargés d’éditions, on compte parfois 7 personnes dans une salle qui ne devrait accueillir que 3 chargés d’édition plus une, ponctuellement. 

Il n’est pas possible de travailler sereinement, dans le stress de la fabrication, augmenté de celui de la pandémie, s’il faut aussi faire “la police” et rappeler les règles aux chefs d’édition, chefs de service, responsables d’édition, maintenance, etc. qui se présentent dans nos espaces de travail.

C’est une prérogative de la direction de faire connaître et respecter les règles de sécurité sanitaires dans l’entreprise. 

Il en est ressorti qu’un affichage exhaustif, lisible, pérenne, des règles sanitaires relatives à chacun des espaces, sur chacune des portes, ne pourrait que clarifier les règles à respecter pour la sécurité des salariés et par conséquent celle des éditions. Pour peu que les personnels concernés acceptent de les lire.

Les salles de mixages ne dépendant pas de la DRM, mais de la Fabrique, les règles n’y sont pas clairement affichées.

La saisine au service montage de la DRM

Nous avions demandé que ce point spécifique soit mis à l’ordre du jour de ce CSE. Cela a été refusé par la direction puisque la saisine est en cours. 

Néanmoins, il est important que cette direction puisse justifier devant notre instance les nombreux changements de planification, ainsi que la suppression de certaines vacations qui modifient largement ce service. 

Il nous semble que cela constitue un délit d’entrave caractérisé. À ce titre nous demandons comme cela se fait pour la fabrique que la direction de l’information nous présente en début d’année un plan de charge en fonction des évolutions éditoriales souhaitées. 

Cela permettra d’avoir une meilleure visibilité pour tous les services qui collaborent à informer les Français.