Le 7 juillet, nous redoutions d’être privatisés.
Aujourd’hui, nous discutons de développer des métiers pour l’avenir.
Aujourd’hui, il manque 45 millions d’euros dans le budget de France Télévisions.
Demain, nous ne savons même pas comment nous serons financés.
- TEVA vers CTR
- TEVA chargé de réalisation d’exploitation
- Chargé d’édition numérique
- Chef d’équipe lumière
- Assistant d’exploitation des équipements de plateau
- Technicien de plateau
- Technicien décor
- Chef de plateau exploitation moyens audiovisuels
8 métiers pour lesquels nous pouvons donner des garanties d’avenir.
Pour le seul métier de TEVA vers CTR, ce sont 90 salariés du réseau qui sont concernés.
90 salariés qui peuvent obtenir, d’un coup d’un seul, l’intégration à leur salaire de base des UCC dont ils font usage aujourd’hui.
90 salariés qui pourront bénéficier immédiatement de +6% à +9% d’augmentation pour certains, l’équivalent de 2 PARSI et demi ou plus de 12 ans d’attente.
Des augmentations en salaire, sans artifice de primes ou d’indemnités qui seraient exclues de nos assiettes de cotisations sociales.
90 salariés qui seront protégés un peu plus contre les risques qui pèsent sur l’avenir de leur métier face aux gains de productivité offerts par l’intelligence artificielle.
Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais, FO France•tv a âprement négocié et négociera encore à l’avenir pour améliorer ce qui doit l’être.
Mais aujourd’hui parlons clair :
Aucun alourdissement des missions.
Aucun subterfuge salarial. Le projet d’Indemnité Différentielle Résorbable (IDR) est abandonné.
Pour chacun des métiers, les fiches de postes s’accompagnent de perspectives de mobilité et d’évolution professionnelle pour ceux qui le souhaitent.
Qui en responsabilité pourrait conseiller de dire non aux salariés ?
Sommes-nous suffisamment bien payés pour refuser cela ?
Nous propose-t-on la dégradation de nos conditions de travail ?
Sommes-nous si sûrs de l’avenir que nous irions jouer avec les emplois des salariés ?
En responsabilité, FO France•tv répond non. Nous ne sommes pas des divas.