Plan de départ : déjà 552 dossiers bouclés

Même si la direction nous dit “ne pas se fixer d’objectifs”, elle prévoyait un chiffre de 600 dossiers de départs volontaires finalisés sur 2019. Avec les chiffres constatés lors de la deuxième commission du plan de départ, lundi 23 septembre, nous y sommes presque, avec ce chiffre de 552 dossiers traités : 525 départs à la retraite et 27 projets.

  • DES DÉPARTS DÉJÀ ACTÉS JUSQU’EN 2022 !

Si une grande majorité des départs sont prévus pour être effectifs en 2019, nous en notons 93 actés pour 2020, 49 pour 2021 et 50 pour 2022.

  • UNE PROPORTION PLUS FAIBLE DE JOURNALISTES, MAIS UN NOMBRE IMPORTANT DE CHEFS MONTEURS ET DE CHEFS OPS

Parmi ces personnels, 26% sont des journalistes, alors qu’ils sont 30% des effectifs dans l’entreprise.

C’est en l’occurrence le Siège qui fait “baisser la moyenne”, avec seulement 14% des départs (contre 32% en régions et 35% en Outre-Mer).

Au niveau des métiers, on note un grand nombre de départs de chefs monteurs (38, soit 8% des effectifs) et de chefs opérateur son (28).

  • QUID DES EMBAUCHES ?

Au-delà de ces chiffres, FO s’est insurgé sur les conditions de travail de celles et ceux qui restent : quand parle-t-on des embauches prévues par l’accord du 7 mai ?

La direction reconnaît que nous nous trouvons face à un niveau de difficultés jamais connues dans l’entreprise jusqu’à présent. Et qu’elle demande aux équipes de faire remonter ces difficultés : “les collectifs doivent être associés aux réflexions sur les charges de travail suite aux départs de certains”. Une sollicitation de salariés CDD sera effectuée partout où le besoin se présentera. Et tout cela sera débattu dans le cadre d’un comité de suivi de l’accord, devant se réunir tous les 6 mois.

FO a fait remarquer à ce que la recherche de profil dans les métiers en tension doit se faire aussi parmi les « collaborateurs réguliers ». La direction a aussi précisé que si il y a un réel manque constaté, il n’est pas interdit de faire « sauter le verrou des 80 jours » pour faire travailler d’autres collaborateurs non réguliers.

Les membres de la commission attirent l’attention sur les métiers en tension, comme les scriptes. Ils rappellent l’incident malheureux survenu à Rouen voici quelques jours, où un journal n’a pas pu être diffusé, puisqu’aucun scripte CDD n’a pu être trouvé.

  • LES PREMIERS DOSSIERS “PROJETS” TOUS VALIDÉS

Cette commission était la première à traiter des dossiers de salariés désireux de quitter l’entreprise pour réaliser un projet (création d’entreprise, embauche en CDI ou CDD de plus de 6 mois, ou reconversion). 27 cas, instruits préalablement par la cellule d’accompagnement Altedia, ont été examinés. Tous avaient reçu un avis favorable de la cellule, et ont donc été validés par la commission.

Le point le plus difficile est sans nul doute le poste formation. Rappelons que l’accord du 7 mai octroie à tous une enveloppe jusqu’à 4000 € pour un perfectionnement dans le même métier, et jusqu’à 8000 € pour une reconversion.

Le même accord offre aussi la possibilité de doubler ces plafonds, si le budget le permet. Celui-ci s’élève à 1 million d’euros, divisé en 4 tranches annuelles de 250.000 €.

A titre indicatif, pour cette seule journée, 138.000 € ont été octroyés. On comprend donc que les attributions de “rallonges” budgétaires pour les formations seront plus faciles à obtenir en début d’année !!

  • OUI À UNE VRAIE GPEC !

En marge de cette réunion, vos représentants FO ont rappelé qu’ils revendiquaient la négociation d’une véritable « Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences », conforme à la législation : Cliquez ici

Quels sont les métiers en tension ? Les métiers dont nous avons besoin ? Ceux en transformation ?

De même, FO exige que le projet d’accord actuellement en cours de négociation pour définir une méthodologie concernant les expérimentations à venir soit clairement renommé “accord de méthode”, et fasse apparaître avec transparence la référence vers un vrai accord GPEC à venir.

La Direction nous a répondu d’ores et déjà qu’elle n’attendrait pas la fin de vie, en juillet prochain, de l’accord GPEC actuel pour rouvrir les négociations en ce sens.

 

Document transmis par la direction : 

Commission de suivi du plan de départs du 23 septembre 2019 | Situation au 1er Septembre 2019 France Télévisions