Pour un journalisme et une information affranchis

Conformément à la charte de déontologie des journalistes, le public a droit à une information libre et indépendante. L’accord collectif de France Télévisions en définit les moyens et les règles. Force Ouvrière ne transige et ne transigera pas avec ces principes fondamentaux : 

Deontologie-journalisme-Affiche

  A travers l’accord collectif, Force Ouvrière défend :

  • le temps de travail au choix pour les journalistes : 35, 39 heures ou forfait-jour inscrit dans la CCNTJ (convention collective nationale de travail des journalistes),
  • une transposition favorable avec attribution d’une promotion pour une ancienneté de  15 ans (JS) et 20 ans (GR) dans  la profession,
  • un salaire de base des journalistes élargi permettant une meilleure valorisation des mesures individuelles,
  • une évolution de carrière plus rapide dans l’obtention des promotions  JS et GR,
  • une progression salariale garantie avec une mesure au moins tous les 5 ans, sauf avis contraire et motivé du chef de service,
  • une prime d’ancienneté poussée de 23 à 26 ans et valorisée dans le cadre de la transposition,
  • une harmonisation salariale proratisée entre les différentes filières reportage, édition, encadrement et donc plus juste.

      Les journalistes défendus par :

  • la possibilité pour certains d’entre eux de travailler sur 4 jours conformément à des accords préexistants,  sachant que seul FO avait demandé une extension de ce droit à tous,
  • une valorisation de la fonction par la compétence complémentaires de niveau 1 et 2 dont les contours permettent aujourd’hui une pratique dans les meilleures conditions,
  • la possibilité demain, à travers un accord global sur les compétences complémentaires, de reconnaître une compétence web,
  • la possibilité de mieux connaître la chaine de fabrication en passant sur des fonctions de journaliste web, chef d’édition ou de rédacteur en chef adjoint,
  • un soutien à l’occasion d’entretien disciplinaire, sans corporatisme ou esprit de chapelle,
  • un engagement sans compter dans la défense de l’intégrité professionnelle des journalistes. Pour Force Ouvrière, la liberté d’expression, d’informer librement est inaliénable.

     L’action de Force Ouvrière, c’est aussi :

  • défendre les journalistes bloqués dans leur transposition sur décision arbitraire de leur direction,
  • défendre leur évolution salariale auprès de la hiérarchie à l’occasion des revalorisations annuelles,
  • revendiquer  une vraie indépendance éditoriale pour les journalistes et la protection des sources,
  • revendiquer un management de la participation et du respect pour que chaque journaliste puisse trouver sa place dans la rédaction et participer pleinement aux projets éditoriaux,
  • revendiquer une dynamique positive dans les rédactions, gage d’épanouissement personnel, de qualité et donc de crédibilité auprès des téléspectateurs et internautes,
  • encourager la constitution de sociétés de journalistes dans les rédactions pour enrichir et équilibrer le débat éditorial,
  • défendre le droit d’auteur acquis de haute lutte,
  • défendre une égalité de droits dans la fonction entre CDI et CDD.  Soutenir ces derniers dans leur demande de titularisation.

     Le respect de la  profession à travers:

  • la défense d’une information régionale et nationale de qualité,
  • la défense de l’information de proximité par un renforcement du maillage territorial (BEX, Locales, CAT, BRI…),
  • la défense d’une diffusion multi-supports, prémium et web,
  • la revendication d’une information nationale libre et indépendante, affranchie de toute obédience politique, philosophique et religieuse conformément aux règles du CSA et à la charte déontologique des journalistes,
  • la revendication que les directeurs de l’information et, à travers eux les rédacteurs en chef, se portent garants du respect des droits et devoirs des journalistes édictés dans cette même charte.

Force Ouvrière REVENDIQUE LE RESPECT DE LA CHARTE  2011 de la déontologie et des principes professionnelles des journalistes contenue dans l’accord collectif de France Télévisions. Sur tous ces acquis, principes et revendications, les journalistes FO qui siègent et siégeront dans les instances DP, CE, CHSCT ne transigent pas et ne transigeront pas.