Ka ki di é ka pou fè

Lors de  nos rencontres avec la direction dans le cadre du préavis de grève du 5 décembre 2013, il était convenu la poursuite des négociations, dès les réponses de la commission de transposition aux recours des salariés.

 

L’intersyndicale FO/UTT-UGTG  a rencontré la direction ce mardi 11 février 2014.

Constat de l’intersyndicale :

-Le 30 octobre 2013,  communication SAF/Transpo 008-2013-RH  « l’étude des dossiers se fera dans un travail commun entre le chef de service, l’administrateur régional, la responsable RH et le collaborateur concerné ». A ce jour aucun des salariés défendus par nous n’a été reçu.

-Le 5 février 2014,  communication SAF/Transpo 013-2014-RH, qui prévoit que chaque collaborateur et collaboratrice recevra une réponse écrite de l’administrateur régional ou de la responsable des ressources humaines, ainsi que toutes les réponses à ses questionnements. Si, quelques salariés ont reçus un document, les autres n’ont mêmes pas encore été informés.

 

-L’analyse du document de travail remis par la direction indique que les propositions de transposition ne respectent aucune logique légale. Encore une fois, comme pour les commissions paritaires sé moun a moun é fann tchou. Comment est-il possible de proposer une transposition pour  un emploi de référence que le salarié n’a jamais signé, que la qualification (un acquis) n’est toujours pas respectée, voir plus bas, quand pour d’autre il est déjà examiné des évolutions de carrière à venir ?

 

-Il est proposé des transpositions  dans le cadre d’un avenant à l’accord d’entreprise du 28 mai 2013. Ce soi-disant avenant n’est qu’un projet dont, aucune négociation n’est encore planifiée.

Face à ces situations l’intersyndicale FO/ UTT-UGTG  a proposé à la direction    d’ouvrir de vraies négociations  dans le cadre d’un protocole d’établissement, dès que tous les salariés auront reçus les réponses à leurs recours.

 

Sachant que la classification est un positionnement dans une grille qui conditionne  toute évolution de carrière

Sachant que la répartition du travail n’a rien de comparable avec le national, et que les contraintes ne sont pas les mêmes

Sachant que seule la mobilisation des travailleurs peut défendre le maintien des acquis et une égalité de traitement aussi bien du personnel de l’établissement par rapport a ceux du national que du pays Guadeloupe face à la France de l’hexagone

Nous, intersyndicale FO/ UTT-UGTG pense que seule la négociation d’un accord  d’établissement permettra de maintenir nos acquis : positionnement dans l’emploi actuellement occupé, indexation de l’intégralité du salaire, indemnités de transport, effectif, …

 

                                                                          Baie-Mahault

le 14 février 2014